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    Portrait de Louis XV en costume de sacre, par Hyacinthe Rigaud, 1730, Versailles, Musée National du Château.


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    Jean-Jacques Rousseau et les symboles de la Révolution, par Nicolas-Henri Jeaurat de Bertry, Paris, Musée Carnavalet.

    Au centre de l’étude se trouve le sommet de la Montagne, figuré par deux monticules. Sur l’un, le plus en retrait, s’élève la colonne de la régénération française, ornée de cette maxime de Fénelon : « Plus une Nation est éclairée, plus elle sent que son véritable intérêt est d’obéir à des lois justes et sages ». Sur le socle repose le livre ouvert de la Constitution républicaine où l’on peut lire : Droits de l’homme et du citoyen. Une sentinelle veille à côté, près d’un canon. Sur l’autre monticule, au premier plan, est placé le faisceau d’armes, symbole des départements de l’indivisible République ; il est surmonté de la couronne civique et du bonnet rouge, et orné de quatre inscriptions, de haut en bas : force, vérité, justice, union. A son pied, la corne d’abondance répand des assignats, pendant qu’un sans-culotte, à droite, refuse la tentation aristocratique du numéraire à effigie royale.
     A gauche, se trouve la pyramide de la Patrie, reconnaissante aux héros de 1792, aux citoyens morts à la journée du 10 août.
    A droite, un socle sur lequel est écrit : Révolution française.
    Et au fond, une guillotine, instrument de la régénération nationale.
    L’ensemble est surplombé de deux drapeaux entrecroisés, surmontés d’un œil, « emblème divin » de la surveillance des comités de Salut public et de Sureté générale à la conservation de la France, répandant sa lumière radieuse sur la Montagne et sur l’ensemble du spectacle offert.
    Enfin, tout en haut de l’étude, un médaillon portrait de Jean-Jacques Rousseau, le grand homme par excellence de Robespierre mais aussi de toute la Révolution.
    Récemment, l’examen radiographique de l’allégorie au laboratoire du musée du Louvre a fait apparaître sous les repeints de la partie supérieure, de part et d’autre de J.-J. Rousseau, les portraits de Marat et de Le Peletier, qu’on peut deviner encore si on les cherche, tant le camouflage a été hâtivement fait. Il s’agit probablement d’une retouche opérée au début de 1795, au moment où souffle un vent de réaction contre les deux ex-martyrs de la dictature montagnarde.


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