• Acte du bailli seigneurial de la terre de Braine, 1299 - Détail<o:p></o:p>

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    Grotesques : apparues au XIIIe siècle dans les actes privés, il s’agit d’initiales grossies, filigranées ou ornées, quel qu’en soit le responsable, notaire public au sud, rédacteur plus ou moins professionnel, caché par l’emploi, au nord, du sceau de l’auteur ou d’une juridiction.<o:p></o:p>

    Ce travail, dans les marges du texte, consiste à dégager au sein des lettrines et dans leur environnement immédiat, un espace adéquat pour accueillir des faces humaines réduites au minimum (nez, bouche, regard expressif) ou transformées en hybrides (homme à trompe par exemple) ; des bêtes réalistes (sangliers, chiens, lapins) ou monstrueuses forment un second registre décoratif.<o:p></o:p>

    Ici, l’acte comporte sur sa première ligne une série de visages cornus, qui n’ont rien, à l’époque, d’un thème isolé.

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  • Acte du bailli seigneurial de la terre de Braine, 1299 : initiale A, lettres à grotesques.<o:p></o:p>

    Paris, Arch. Nat., L 1003, dossier 2, n° 1.<o:p></o:p>

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  • Acte de Philippe III - 1285 - détail 2


    Décor – L’ornementation des initiales du nom du roi (PH) est identique dans les deux actes (1283 et 1285). Sur le H repose un sanglier reconnaissable à sa défense ; des visages grotesques (deux en 1283, puis quatre en 1285) sont dessinés à l’intérieur des initiales ou sur leurs bordures. <o:p></o:p>

    Le fait de disposer des deux actes permet de relativiser le choix du décor par l’artiste et par la chancellerie. Car si, dans le cas de la charte relative à la forêt de Chevrie, le motif animalier trouve sa logique, il en est autrement  en 1285 lors de la donation royale à l’écuyer Hermier, où la reprise du dessin de 1283 n’a pas de justification explicable par le contenu de l’acte.

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  • Images 1, 2, 3 – Philippe III donne à son écuyer Hermier plusieurs revenus en avoine et en gelines, janvier 1285.<o:p></o:p>

    Paris, Arch. Nat., K 35, n° 9.

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  • Acte de Philippe III qui confirme le règlement édicté par Gui Mauvoisin, seigneur de Rosny, pour les coupes de bois à opérer dans sa forêt de Chevrie, novembre 1283.<o:p></o:p>

    Paris, Arch. Nat., K 35, n° 8.

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